AVANTAGES LIES AU RETOUR DE LA NAVIGABILITE DU FLEUVE SENEGAL

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A. Avantages en faveur du Gouvernement Malien

à la réouverture du trafic fluvial :

  1. la création d’emploi, à cause de la redynamisation du port fluvial d’Ambidédi (Kayes) dans les secteurs comme l’ouverture :
  • des Guichets de Courtages de Compagnies d’Assurance ;
  • des Stations de Fioul pour approvisionner les bateaux en carburant et autres lubrifiants ;
  • des Agences immobilières pour faciliter les transactions en faveur :
  • des locations d’entrepôts et de magasins de stockage ;
  • des acquisitions de terrains à usage commercial, industriel, même d’habitation ; 
  • des infrastructures d’hébergement, de restauration et de loisirs ;
  • des Guichets de Transit et autres Commissionnaires en Douane ;
  • des Guichets de Banques, et assimilées, en faveur des échanges Monétaires, envois et retraits d’argent ;
  • des structures de gardiennage et de surveillance ;
  • des structures privées d’entretien et de réparation de la flotte et des véhicules de transport, sans compter les Pinasses ;
  • des Guichets « Pool – Emploi » pour les recrutements des ouvriers qualifiés ou non qualifiés ;
  • des Guichets de Communications téléphoniques et mails pour faciliter les transactions ;
  • des comptoirs commerciaux sur les transactions minières et la collecte de la Gomme Arabique ;
  • des magasins d’alimentation et d’approvisionnements divers ; 
  • du petit commerce flottant ; 
  • etc.
  • l’opportunité de s’embarquer directement par bateau régulier, offerte aux volontaires à l’émigration, à partir du port d’Ambidédi (Kayes), surtout les jeunes de la Région, potentiellement victimes des naufrages de bateaux de fortune dans la Mer Méditerranée ; 
  • la création de ressources budgétaires nouvelles nécessitant la

création, au port d’Ambidédi (Kayes), des Bureaux de Douanes, des Impôts, des Affaires Economiques, des Transports, bien renforcés par les représentants du Trésor, pour maîtriser l’assiette et le recouvrement relatifs :    

  1. aux recettes nouvelles perçues sur chaque bateau accédant à quai
  2. aux recettes perçues sur les chalands, Pinasses et pirogues, qui auront du grain à moudre entre les villages voisins du Port ;
  3. aux recettes perçues sur les opérateurs économiques, autant qu’au niveau des différents ports côtiers, à égalité de base tarifaire C.E.D.E.A.O ;
  4. aux ressources fiscales, dues à la forte affluence de la population, notamment l’explosion des recettes foncières :
  5. par l’ouverture de grands magasins de stockage, à Ambidédi et à Kayes (pouvant servir de dépôt de transit avant l’approvisionnement des magasins de vente, installés dans les autres localités du Mali) ;
  6. par l’ouverture des stations de carburant ou autres produits pétroliers (pour l’approvisionnement des Bateaux, des Camions, des chalands, des pinasses, des Moto triporteurs, etc..) ;
  7. par l’ouverture des garages de réparation et d’entretien de différents engins dont la flotte fluviomaritime ;
  8. par l’ouverture des hôtels et restaurants ;
  9. par l’ouverture des cabinets de transit et de courtage ;
  10. par l’ouverture des Guichets de Banque ;
  • la relance du transport fluvial, socle des échanges commerciaux

entre :

  • Etats membres de l’Organisation pour la Mise en valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) entre eux ;
  • Etats membres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) et le reste du monde ; situation dont a largement profité le Mali, avant l’éclatement de la Fédération du Mali et la fermeture de notre accès à la Mer ;
  • le port fluvial de Ambidédi (Kayes) et les autres régions du Nord du Mali, à travers la connexion ferroviaire avec Koulikoro et fluviale, de Koulikoro jusqu’à Gao, en passant par Ségou, Mopti et Tombouctou ;
  • la relance du trafic ferroviaire de Kayes à Koulikoro, en

complément au trafic terrestre déjà existant, à ce niveau :

  • le trafic passager, par train, beaucoup moins coûteux, va être relancé, entre Kayes – Bamako et Koulikoro ;
  • le trafic fret, beaucoup moins couteux également, va renflouer les caisses de la Régie des CFM ; 
  • toutes les gares de chemins de fer, de Diboli à Koulikoro, vont recommencer à revivre des activités liées au passage des trains, activités de développement qui sont, souvent, les raisons de la création et de l’installation de pas mal de villages, au bord des rails ;
  • les Rames de trains vont se multiplier, pour transporter les commerçants animateurs des Marchés forains, tout au long des Rails, comme Badinko, Kita, Toukoto, Mahina ;
  • les activités agricoles, de cueillette et de vente d’autres articles, vont se développer dans les villages riverains des rails ;
  • la relance du trafic fluvial de Koulikoro à Gao
  • le trafic passager par bateau, beaucoup moins coûteux, va être relancé, moyens de transport préférentiels pour les Etrangers Touristes ; potentiellement préférentiels en cette période d’insécurité due aux attaques djihadistes ;
  • tous les villages et villes situés au bord du fleuve Niger, de Koulikoro à Gao également, vont recommencer à revivre des activités liées au passage des bateaux, le prix du fret, par bateau, étant largement plus bas que par route ;
  • les activités agricoles, de cueillette et de vente d’articles divers, vont se développer dans les villages situés au bord du fleuve Niger,
  • les bateaux vont servir d’Hôtels flottants, de Boîtes de Nuit, même de Centre Culturel et de Conférence, lieu de concertation avec les Délégations maliennes et Etrangères ;     
  • l’économie réalisée par l’Etat avec la fermeture de certains de nos

Entrepôts et de Bureaux de Douanes ouverts auprès des ports des pays côtiers, nous épargnant des charges récurrentes de location de môle, de logements de fonctionnaires, et de frais de fonctionnement des bureaux ;

  • livraison sous discrétion, directement au port de Ambidédi

(Kayes), de nos matériels et équipements commandés, couverts par leur cachet « souveraineté nationale » ou « secret défense » 

  • l’opportunité offerte à tous les Pays de l’espace Schengen et à

d’autres Pays Amis, d’ouvrir un Consulat ou un Bureau Economique ou Commercial à Ambidédi (Kayes), afin d’assister et de protéger les intérêts de leurs ressortissants, Opérateurs Economiques, Armateurs et Travailleurs Maritimes fréquentant le port d’Ambidédi (Kayes), Agents d’Escale de Compagnies Maritimes ainsi que leurs Guichets de vente de Billets.  

B. Avantages à gagner par les opérateurs économiques Importateurs et Exportateurs maliens :

  1. l’économie réalisée par nos opérateurs économiques Importateurs

sur le trajet à l’extérieur du Mali peut être inventoriée dans les rubriques suivantes :

  • les frais de carburant sur le trajet extérieur du Mali ;
  • les frais de transport sur le trajet extérieur ;
  • les Perdiems du convoyeur et du chauffeur à l’extérieur ;
  • les frais de stationnement à l’extérieur ;
  • les frais d’Assurance C.E.D.E.A.O., non payés sur le territoire malien par les opérateurs économiques maliens ;
  • les frais d’hébergement et de restauration pour les opérateurs économiques résidents à Kayes et environs ;
  • les tracasseries routières, les raquettes et autres coupeurs de route
  • la réduction du temps de livraison, au départ du port fluvial de Ambidédi (Kayes), ou des magasins – dépôts à Ambidédi ;
  • l’économie réalisée par nos opérateurs économiques Exportateurs, économie réalisable sur les trajets terrestre et ferroviaire extérieurs ;  
  • autres opportunités offertes aux opérateurs économiques : la relance

de :

  • l’exportation du riz avec la redynamisation des programmes d’aménagement de l’Office du Niger et de l’Office du Périmètre Irrigué de Baguineda (OPIB), pour revenir à l’adage « le Mali, grenier de l’Afrique de l’Ouest » ;
  • petit commerce dans les villes et villages longeant le tronçon Kayes – Bamako – Koulikoro – Gao, par voie terrestre, ferroviaire et fluvial ;
  • la commercialisation de la Gomme Arabique, le Soudan Français fut le 1erProducteur Mondial, jusqu’à la fermeture de l’accès du Mali à la mer, intervenue le 20 Août 1960 ;
  • le tourisme et ses activités dérivées ;
  • l’exportation de nos ressources naturelles, notamment :
  • le fruit du rônier, le pain de singe, le zèguènè, le jub – jub, produits des zones Sahélo – Sahariennes ;
  • le Zaban, la Mangue, les oranges et autres fruits de cueillette;
  • l’igname, le manioc, la patate douce, la pomme de terre, le Tiogon, l’anacarde de Sikasso ;
  • le beurre de karité, prenant l’ascendant sur le Cacao dans la fabrication du chocolat dans la catégorie des produits alimentaires, décidée par la Communauté Economique Européenne (CEE) ;
  • le lait de vache et la création de petites unités de transformation en dérivés divers ;
  • le bétail sur pied, la viande, les peaux et cuir ;
  • les sous-produits de l’abattage, encore méconnus des maliens, mais pourtant bien prisés à l’extérieur ;  
  • la viande de lapin et de volailles (pigeon, dindon, poulet, etc.)
  • les petits ruminants, bien prisés au Sénégal, même en dehors des fêtes religieuses ;
  • le cola consommé tout au long des côtes du fleuve, jusqu’à Saint-Louis ;
  • les légumes produits à l’Office du Périmètre Irrigué de Baguineda, de Danfagabougou (Kayes), de M’Pessoba, etc.
  • la création, le long du fleuve, d’autres périmètres irrigués ;
  • l’ouverture de grands Magasins – Entrepôts à Ambidédi et à Kayes :
  • à partir desquels un opérateur économique malien peut approvisionner un magasin détaillant situé dans d’autres localités du Mali ;
  • destinés au stockage des produits prêts à l’exportation par voie fluviomaritime ;
  • la création de petites unités industrielles de transformation de nos produits locaux, pour l’exportation et pour la consommation locale, soutenue par une politique de création des facilités d’accès au foncier, effet d’entraînement en faveur du retour des émigrés maliens, puissants opérateurs économiques installés à l’extérieur ;

BREHIMA TRAORE

brehimatraore@yahoo.fr

Tél : 66 75 06 88 /  76 44 16 99

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