« Tout ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. »Ce vieil adage vient étayer nos propos quant à l’élaboration d’une stratégie nationale de réhabilitation des produits pharmaceutiques qui échappent au contrôle des services légaux du Mali.
En effet, des services comme l’Institut National de la Recherche en Santé Publique, au-delà de la mission de contrôle des médicaments de la rue, devrait accentuer son pouvoir autour du recrutement de la population qui se livre à la vente des médicaments de manière informelle.
Au-delà de l’aspect recrutement, pour générer des emplois, l’enjeu reste de taille quant à l’amélioration de produits pharmacopées. L’alliance entre les médicaments locaux et internationaux peut servir à comprendre les pathologies maliennes et africaines afin de mieux les traiter.
D’autre part, la question du dosage des médicaments traditionnels pourrait être bannie à plus d’un sceptique.Trouver le moyen de joindre la pharmacopée à la pharmacie serait un avantage pour la médicine africaine et malienne et pourrait aider à mieux traiter et soigner plus de malades. Des maladies comme le paludisme et ses dérivés qui tuent plus que le cancer peuvent être éradiquées plus facilement avec cette méthode de jumelage de procédés scientifiques. Des pays comme la Chine ont pu emprunter cette voie et ont su l’adapter à la modernité sans perdre face aux grands laboratoires européens.
Aujourd’hui, il est plus que temps pour le Mali et l’Afrique d’avoir leur identité et leur place dans le classement de la médecine internationale.Le Ministère de la santé et de l’hygiène publique devrait déployer plus de moyens pour les médicaments de la rue mais aussi édicter des normes autour du circuit de distribution de ces médicaments, pareille pour la restauration de la rue (la nourriture comme étant un médicament aussi).
Fait à Bamako, le 12 Juin 2025
Abdoulaye Alassane Traoré
Doctorant en Sociologie
Source: Diasporaction.com