La ministre des Transports et des Infrastructures, Madame Dembélé Madina Sissoko, a rappelé que le Code de la route prévoit des sanctions lourdes contre la conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants, pouvant aller jusqu’au retrait du permis de conduire. Elle a souligné que le phénomène prend de l’ampleur et nécessite des campagnes de sensibilisation accrues.
Cette déclaration a été faite le 11 septembre 2025, à l’ouverture d’une rencontre de sensibilisation organisée par le Syndicat national des Transports du Mali. L’initiative visait à alerter les acteurs du secteur sur les dangers liés à la consommation de stupéfiants dans le milieu des transports.
S’appuyant sur le rapport 2024 relatif au recrutement des jeunes dans les forces armées et de sécurité, la ministre a indiqué que près de 40 % des candidats seraient concernés par l’usage de drogues ou de substances psychoactives. « Il est dangereux et illégal de conduire après avoir consommé de la drogue, quelle qu’en soit la quantité », a-t-elle insisté.
Elle a également salué la pertinence d’une telle initiative, qui contribue à informer et à sensibiliser sur un fléau touchant certains milieux professionnels. Pour elle, l’action syndicale ne se limite pas aux revendications corporatistes, mais joue aussi un rôle essentiel dans la formation civique de ses membres.
rédaction
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