Le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a présidé le 13 octobre 2025 (à Bamako) la cérémonie
d’ouverture du séminaire organisé par le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA). L’événement a réuni les
représentants des fonds et institutions membres du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (RAFPRO).
La rencontre de cinq jours (du 13 au 17 octobre 2025) a été un cadre d’échanges, de formation et de partage d’expériences entre les participants venus de plusieurs pays africains.
« Gouvernance et performance des systèmes d’information » ! Le sujet peut sembler technique. Mais, derrière les mots, il y a un enjeu crucial pour le
continent. La formation professionnelle ne peut plus avancer sans outils numériques solides, sans systèmes fiables, sans données bien gérées. Un
enjeu qu’ont essayé de cerner les participants au séminaire organisé par le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) et
qui a réuni les représentants des fonds et institutions membres du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (RAFPRO).
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a replacé cette rencontre dans la
vision du pays visant à faire de la formation un vrai levier d’emploi, de compétitivité et d’espoir. Ainsi, Mme Oumou Sall Seck a évoqué les grands
chantiers du gouvernement portés par la SNEDD 2024-2033, avant d’insister sur la nécessité d’unir les efforts. « Rapprocher la formation de l’emploi,
répondre aux besoins du marché, améliorer la productivité, garantir un meilleur accès à la formation… Voilà ce que nous poursuivons », a-t-elle
souligné.
« Les mutations rapides liées à l’intelligence artificielle, aux menaces cybernétiques et à la cybercriminalité imposent à chaque organisation d’adopter des systèmes d’information performants, fiables et sécurisés », a alerté Mme Seck. À son avis, ce n’est pas qu’une question d’efficacité, mais
presque de souveraineté. D’où l’importance de ce séminaire qui mise sur le partage, l’apprentissage mutuel, la montée en compétences. «
L’apprentissage ne doit pas se limiter aux salles de cours ; il doit se traduire par des actions concrètes au service du développement de nos pays », a
souligné Oumou Sall Seck. Un message simple mais fort, presque comme une promesse à l’Afrique qui avance, doucement mais sûrement. Ce séminaire, c’est aussi une histoire de rencontres avec des liens qui se créent, des idées qui naissent entre deux pauses-café ou entre une présentation et un fou rire. C’est là que l’Afrique se construit, souvent dans les coulisses, loin des projecteurs. Et parce qu’aucune réussite ne se fait seule, le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a tenu à saluer la SMTD (Société malienne de transmission et de diffusion), partenaire du FAFPA, pour son soutien et sa disponibilité.
«Ensemble, construisons un avenir meilleur. Votre engagement et votre détermination sont les clés de notre réussite commune », a souhaité Mme Seck.
Les participants venaient de douze pays (Burkina Faso, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo et Madagascar) et chaque délégation a apporté son expérience, ses défis, ses succès. Ensemble, ils ont fait du Mali un véritable carrefour de partage et de réflexion sur la formation professionnelle en Afrique. Et cela dans un contexte de renaissance panafricaine !
Sory Diakité
diasporaction.fr