Le conseil des ministres de mercredi dernier (13 août 2025) a adopté un projet
de décret déterminant les modalités de participation de l’État au capital social
de la Banque nationale du développement agricole (BNDA). Établi à 61,6
milliards de francs CFA, son capital social était détenu par l’État du Mali à
hauteur de 77,33 % et l’Agence française de développement (AFD) à hauteur
de 22,67 %. Mais, conformément au droit de sortie conjointe consigné dans le
pacte d’actionnaires et dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie à
long terme axée essentiellement sur son rôle de prêteur et de partenaire
technique et financier, l’AFD a annoncé sa décision de céder les actions
qu’elle détient dans le capital de la Banque.
Une décision a obtenu l’assentiment de l’État malien qui a décidé d’acquérir
lesdites actions. Cette décision de l’Agence française de développement a
obtenu l’assentiment du Mali qui a décidé d’acquérir lesdites actions. Le projet
de décret, adopté, détermine les modalités de participation de l’État au capital
social de la BNDA qui passe de 77,33% à 100 % et précise les modalités de la
libération des actions acquises.
Créée par la loi N°81-08/AN-RM du 11 février 1981, la BNDA a pour mission
d’apporter son concours technique et/ou financier à la réalisation de tout projet
de nature à promouvoir le développement économique, notamment en matière
de développement rural, de production agricole ou forestière, de pêche,
d’habitat et d’artisanat rural, de transformation et de commercialisation des
produits découlant de ces activités.
Kader Toé