Dans une lettre adressée au ministre de l’Éducation nationale, plusieurs syndicats affiliés à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) dont le SYNEM, le SYLDEF, le SEEPC, le SYNTEC, le SYN-PDL, la FENAREC (sections fondamentale et secondaire), le SYNACOP-AEM et le SYNTES ont déposé ce lundi, un préavis de grève de 72 heures, prévu du 8 au 10 octobre 2025.
Les syndicats reprochent aux autorités, tant au ministère de l’Éducation nationale qu’à celui du Travail, leur silence face aux multiples correspondances adressées sans réponse.
Parmi leurs revendications figurent :
le redéploiement immédiat des enseignants licenciés par l’Enseignement catholique et leur intégration dans la fonction publique ou les collectivités, avec prise en compte de leurs diplômes et grades ;
le paiement intégral des salaires impayés ;
l’application effective de la prime d’ancienneté, avec rappel sur trois ans ;
la régularisation des droits sociaux, dont l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et les allocations familiales ;
la reconnaissance par l’État de son engagement historique à couvrir 80 % de la masse salariale, afin de sécuriser les emplois et prévenir de nouveaux licenciements.
Dans leur correspondance, les syndicats insistent sur le caractère « non conflictuel » de leur démarche, présentée comme « un cri d’alarme pour sauver la carrière de centaines d’enseignants et préserver la stabilité du système éducatif national ». Mais ils préviennent : sans solution rapide, une grève de 120 heures sera déclenchée à partir du 13 octobre, accentuant le blocage du secteur.
La rédaction