Malgré la crise d’approvisionnement en carburants, le gouvernement ne ménage aucun effort pour que l’économie nationale continue de tourner.
C’est le message que le Premier ministre a passé au Groupement malien des professionnels du pétrole (GMPP) reçu en audience hier, mardi 21
octobre 2025. Le Général de division Abdoulaye Maïga a profité de l’occasion pour manifester la solidarité des autorités.
« Ce qui nous arrive est un changement de mode opératoire et une tentative de déstabilisation », a déclaré le Premier ministre Abdoulaye Maïga du Mali
lors d’une rencontre hier (mardi 21 octobre 2025) avec une délégation du Groupement malien des professionnels du pétrole (GMPP). Au cœur des
échanges, selon la cellule de communication de la Primature, les préoccupations des acteurs et des propositions concrètes. Parmi celles-ci
figurent le renforcement de la sécurité des véhicules et de leurs chauffeurs, la prise en charge des dommages causés et la continuité des activités. Le
président du groupement, M. Ibrahim Touré, a également invité ses confrères à la résilience et à rester derrière les autorités.
En réponse, le Premier ministre et les membres du gouvernement présents ont apporté des réponses aux préoccupations de leurs interlocuteurs. «
Associons notre peine. Une pensée aux civils et militaires qui ont payé le prix du sang dans cette crise », a déclaré le chef du gouvernement de transition
malien en exprimant la solidarité des autorités au groupement. Il a ajouté, « restez convaincus qu’il n’y a pas de point de divergence. Vos problèmes sont
nos problèmes », a poursuivi le Général Abdoulaye Maïga. Il a souligné que le gouvernement fait le « nécessaire pour que l’économie tourne ».
Suite au blocus imposé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), qui tente de contrôler les voies d’approvisionnement du pays en
brûlant notamment les citernes de carburants et en intimidant les compagnies de transport, le Mali est confronté à une crise d’hydrocarbures sans précédent
depuis près de deux semaines. En plus de l’essence, les stations sont en manque de gasoil depuis trois jours. Ce qui a un impact sur les transports en
commun dans la capitale et le transport interurbain. Selon de nombreux observateurs, Bamako n’est pas loin de la paralysie totale des activités économiques et sociales.
Naby
diasporaction.fr