Le Syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers du Mali (SYNACOR) a annoncé lundi dernier (20 octobre 2025), avoir déposé une
plainte pour diffamation contre Aboubacar Sidick Fomba, membre du Conseil national de transition (CNT). Ses membres ont été accusés par
ce dernier de complicité avec les terroristes. Cette nouvelle controverse intervient après que l’Ordre des médecins l’ait mis en garde contre
l’utilisation de son titre de « Docteur » en 2024 et que l’Association culturelle soninké (ACS Mali) ait réclamé sa tête suite à des propos jugés
« mensongers, diffamatoires et dangereux ».
Le Syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers du Mali (SYNACOR) a déposé une plainte pour « diffamation et trouble à l’ordre
public » contre Aboubacar Sidick Fomba, membre du Conseil national de transition (CNT/Commission Santé et Développement social). La plainte a été
soumise au Pôle national de lutte contre la cybercriminalité lundi dernier, 20 octobre 2025.
Aboubacar Sidick Fomba et certains activistes bien connus sur les réseaux sociaux sont régulièrement critiqués pour leurs déclarations qui exaspèrent les
Maliens déjà confrontés à des difficultés économiques, sociales et sécuritaires. Leurs sorties sont souvent perçues comme des tentatives de
déstabilisation pouvant saper les efforts inlassables du gouvernement. Les Maliens attendent des autorités qu’elles prennent des mesures pour mettre fin
à ces agissements et afin de permettre au pays de se concentrer sur les défis majeurs qui l’attendent dans presque tous les domaines.
Doit-on laisser faire impunément des énergumènes de premier plan qui tirent pourtant la transition vers le bas (notamment en matière de communication
institutionnelle en période de crise) à chacune de leurs sorties ? Certainement non ! Les autorités de la transition, qui se battent à la fois contre l’impérialisme et le terrorisme, ne méritent pas que A. Fomba et ces nombreux activistes parlent en leur nom.
Dans le cas, même si la plainte n’entraîne pas systématiquement une poursuite, dont l’opportunité appartient exclusivement au Procureur, il y va de
l’image de notre justice de donner une suite judiciaire à cette affaire. Et cela d’autant plus que la personne visée par la plainte est un habitué des faits qui
lui sont reprochés. En effet, cette nouvelle controverse intervient après que l’Ordre des médecins ait mis en garde l’intéressé contre l’utilisation de son titre
de « Docteur » en 2024 et que l’Association culturelle soninké (ACS Mali) ait réclamé sa tête suite à des propos jugés « mensongers, diffamatoires et
dangereux ».
Lors d’une réunion (élargie aux représentants des jeunes, des femmes et despersonnes ressources de la communauté), tenue le 11 octobre 2024au Mémorial Modibo Keïta, cette association avait exigé des « sanctions exemplaires » contre l’intéressé, fut-il membre du CNT. Pour l’ACS, «
Aboubacar Sidick Fomba est un danger pour la cohésion nationale » ! Ce qu’il vient hélas de prouver en s’attaquant aux chauffeurs !
Hachi Cissé
diasporaction.fr